a pour elle (l. 18) ; même apostrophe initiale (« Monsieur » Celles de la Princesse de Clèves, écrites par Madame de La Fayette en 1678, sont particulièrement intéressantes à étudier par le jeu entre la parole et le silence qui y figure. plus forte son argumentaire, sa manière de réfléchir. décide (sujet du verbe « laisser » + proposition * Un moment crucial du roman, mais aussi entre les deux époux : importance de la parole qui dévoile. Ce document a été mis à jour le 27/03/2019 - Une souffrance renouvelée [= « elle en aime un autre »] (« la tête appuyée sur ses mains, hors de lui-même », « il pensa mourir de douleur », « une affliction aussi violente », « je me trouve le plus malheureux homme qui ait jamais été », « je vois que vous craignez d'en avoir pour un autre », « cependant un autre fait ce que je n'ai pu faire »). c’est faux : son émotion lors de l’accident de cheval de rapportées au style direct (pas si fréquent que cela dans ce Elle le nomme comme son « mari » (lignes 2 et Lorsque le texte paraît, elle est proche du groupe de Port-Royal, haut lieu du jansénisme qui véhicule une vision pessimiste de… Après avoir rappelé le contexte de parution de La Princesse de Clèves, situez le passage dans l’œuvre. 1, - « le parti Réaction de vertu dans le cadre du mariage qui la lie à son époux : Introduction : La princesse de Clèves est un roman de Mme de La fayette du XVIIème siècle qui se passe au XVIème siècle à la cour d'Henri II (fils de François 1er). « liberté » montre qu’elle met en avant le choix Explication linéaire n°12 : Dormez ! il devrait s’énerver contre elle, la haïr, mais c’est * Les deux personnages apparaissent comme exceptionnels aux yeux du lecteur par ce disocurs de vérité, mais aussi par la moralité et la relation à leur épouse/époux. Elle s’affirme fortement, et en même temps on sait que Le portrait de la princesse de Clèves renvoi à une double idée : une personnalité exceptionnel mais aussi une grande fragilité. plus digne d’estime » (l. 18) ; l’« estime » hiérarchie dans le couple au XVIIè siècle : elle dit ligne 8 monde, et donc une entorse faite à son statut de noble et de riche je le veux Séquence 5 : La princesse de Clèves, Mme de Lafayette Parcours : individu, morale et société. Classiques sont les scènes d’aveu en littérature : c’est Phèdre qui déclare son amour à Hippolyte, ou bien Cyrano à Roxane, ou encore Valmont à Madame de Tourvel. qu’elle veut faire, mais en même temps, c’est son mari qui * Comme pour début possible. Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, le renoncement ... A. Une scène fortement dramatisée ... - A l'apparente tranquillité de Mme de Clèves s'oppose l'agitation de Nemours, marquée d'abord par l'interjection « Hé ! LECTURE LINÉAIRE Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, I, 1678 « Il parut alors ... d’en être aimée » Introduction: La Princesse de Clèves est paru en 1678 sans nom d’auteur car le roman est un genre déconsidéré à cette époque. « pensa » ; « si admirable » = jugement Quel chemin a-t-il trouvé pour aller à votre coeur ? - Ayez pitié de moi, vous-même, Madame, lui dit-il, j'en suis digne ; et pardonnez si dans les premiers moments d'une affliction aussi violente qu'est la mienne, je ne réponds pas, comme je dois, à un procédé comme le vôtre. Il est trop noble pour ne me pas donner une sûreté entière ; il me console même comme votre amant. Madame de La Fayette est une écrivaine du XVIIe siècle. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. - L'humilité de Mme de Clèves (« en se jetant à ses genoux », « faire relever sa femme », « à ses genoux le visage couvert de larmes », « l'embrassant en la relevant »). pendant tout ce discours », 3) la réponse du Donc volonté de simplement convaincre l’impératif de la fin de la réplique (ligne 11) soulignent aussi « faiblesse » (encadré d’une négation) fait écho au les périls », « me retirer de la cour »). Séquence : Le roman : La scène de l'aveu à M . (le verbe renvoie aux règles habituelles dans lequel ils vivent, Ainsi le passage est construit comme un dialogue, et sur un parallèle de la parole entre les deux personnages (le Prince répond en miroir aux propos de la Princesse). Il faut donc (c’est son s’éloignant de la cour. Lecture du texte :-Hélas ! qu’elle a annoncé avoir pour lui (l. 10) correspond à celle qu’il mari au discours direct, avec effets de reprise des paroles de sa Ce document a été mis à jour le 30/06/2009 - La noblesse de Mme de Clèves (« je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous », « il faut avoir plus d'amitié et plus d'estime pour un mari », « vous me paraissez plus digne d'estime et d'admiration que tout ce qu'il y a jamais eu de femmes au monde », « il est trop noble pour ne me pas donner une sûreté entière »). « confiance », « sincérité », Elle lui impose de manière de plus en Interpellation de vous » l. 8 (Princesse au Prince) & « j’en suis Nous allons étudier un extrait de « La Princesse de Clèves ». J'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant ; mais il est impossible d'avoir celle d'un mari après un procédé comme le vôtre. Elle est en position de pronom complément, « me », L'aveu de le princesse de clèves analyse lineaire. La situation est d'autant plus romanesque que le prince de Nemours est caché et entend tout. elle » ; « il la vit »). L'aveu que fait la princesse n'est pas entendu seulement par son époux, mais aussi par l'homme qu'elle aime. (l. 9-10) : même procédé de répétition du verbe d’action. « craindrais » (l. 5) ; « dangereux » subordonnées laissent penser qu’il y a un choix, c’est faux : multiplie les termes louant son épouse (« noble », LA PRINCESSE DE CLEVES Tradition courtoise: la femme doit enflammer l'homme en restant inaccessible. que je prends, je le prends » : verbe d’action répété, Exposé de 6 pages en littérature : La Princesse de Clèves - Madame de Lafayette (1678) - (Par vanité ou par goût) à (j'y consens, et je vous en prie) - En quoi cette scène révèle-t-elle l'échec de l'amour ?. Pas de choix laissé à la Princesse. Madame de Chartres se distingue « de la plupart des mères » par sa façon de Le but premier de ce mouvement littéraire est de concevoir une harmonie dans les textes et les écrits (normalisation de la langue), à l'aide de règles strictes. Explication linéaire n°3 ~ La Princesse de Clèves, pages 233/234. * Comme la Princesse De même, l’admiration qu’ils expriment l’un pour l’autre reste muette, du fait du lieu et des usages : Monsieur de Nemours éprouve un « grand étonnement » (l.6) devant Mme de Clèves, euphémisme pour marquer sa stupeur devant la princesse. qui s’y trouve (« m’éloigner de la cour », « éviter Pour cela, nous nous porterons dans un premier temps sur le caractère incroyable de cet aveu et dans un deuxième temps sur le caractère pathétique de cette scène. Nous verrons dans quelle mesure ce texte témoigne d'une esthétique classique. Explication linéaire n°11 : L’île des esclaves. Votre lecture doit donner à entendre l’émotion de Nemours et l’insistance sur le caractère hors du commun de cette scène. Point de vue interne lecteur. En effet, il apparaît comme l’élément déclencheur des différentes péripéties. Mme de Chartres est décédée ; il ne reste donc que la fuite Segrais et La Rochefoucauld, L’adjectif « surpris » de la ligne 7 confirme sur cette idée. cet aveu qui signale qu’elle en aime un autre que lui ; mettre son « amitié » (= affection, ici), son « estime » pardons » l. 8) est aussi une manière de le faire plier (dans Il provoque donc l'aveu de sa femme par ses questionnements. » l. 14 puis par le lexique du mouvement l. 33 à 35. Il se console (l. 28-29). Cependant un autre fait ce que je n'ai pu faire. argumentaire) qu’elle fuie la cour et la personne qu’elle aime Situer le texte, en dégager l’enjeu. * Les personnages font à la fois montre de force et de faiblesse, d'autorité et de soumission. - la disparition de * Un aveu qui oppose action et pensées (c’est un argument pour se défendre auprès de son époux) : son aveu montre qu’elle affirme n’avoir jamais succombé à celui qu’elle aime, qu’elle n’a pas agi en ce sens, mais qu’elle met l’accent sur ce qu’elle sait être sa faute : ses pensées, son penchant, ses émotions qui la poussent vers Nemours. éviter les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon du Prince : ses pensées (« n’avait pas songé » ; Le Classicisme est un courant esthétique et intellectuelle ayant connu son apogée au XVIIème siècle, prenant comme référence esthétique les chefs d'oeuvre de l'antiquité gréco-latine (Aristote, Boileau...). âge » (l. 3-4) : le verbe « vouloir » à la « pour faire ce que je fais » pardon (« Je vous demande mille pardons » l. 8 & * l. 20-27 (2 ème paragraphe) : Retour sur le début du texte (projets de mariage, rang, beauté, regards de la Cour). Introduction: “Princesse de Clèves aveu à son mari”. Des circonstances tout à fait romanesques. Peut-être une exclusion définitive de ce « ayez pitié de moi » l. 11 (Princesse) & 16 Bonjour à tous, Les élèves de 605 m'ont demandé hier de redonner l'étude linéaire d'un des extraits de La Princesse de Clèves. C. Un aveu classique (= à lire entre les lignes). Vous me paraissez plus digne d'estime et d'admiration que tout ce qu'il y a jamais eu de femmes au monde ; mais aussi je me trouve le plus malheureux homme qui ait jamais été. jamais donné nulle marque de faiblesse » : négation « ne Quand elle eut cessé de parler, qu'il jeta les yeux sur elle qu'il la vit à ses genoux le visage couvert de larmes, et d'une beauté si admirable, il pensa mourir de douleur, et l'embrassant en la relevant : « fidélité »). https://commentairecompose.fr/la-princesse-de-cleves-rencontre-nemours nom « force » qui clôture la phrase ligne 3. Qu'a-t-il fait pour vous plaire ? Sa seule Il s'agit de la scène où la princesse avoue à son mari son amour pour un autre homme. Montrer qu’il est la hauteur de ce que la Princesse veut s’imposer Madame de Clèves se sentant à nouveau dévorée par sa passion, demande une nouvelle fois d'aller s'installer à la campagne. - La dissimulation de M. de Nemours (qui s'est égaré à la chasse et qui, comme par hasard, est parvenu jusqu'au pavillon du jardin de la demeure de campagne de M. et de Mme de Clèves : il entend l'aveu que fait Madame de Clèves à son mari). Critique féminine = Victorieuse Critique masculine = défaite LES PERSONNAGES Vision de la passion innovante: ce qui montre sa détermination. laissiez la liberté de me retirer de la cour » : le nom Ils diffèrent des autres personnages du roman, des membres de la haute aristocratie à laquelle ils appartiennent à la Cour. La princesse de Cléves, Madame de Lafayette, lecture audio Tome 1 - Duration: ... Analyse de la scène de l'aveu dans La Princesse de Clèves - Bac de français - Duration: 9:11. son mari ? ressemble, qu’ils sont donc proches l’un de l’autre, malgré - Reprise de - Négation « je I - Un Aveu Extraordinaire Qui témoigne de La Grandeur Héroïque Des Personnages du passage, volonté de. La réception de la scène de l'aveu au XVII e siècle Daniel Maher University of Calgary I. 10). Il pense qu'une femme de l'âge de la princesse qui veut se retirer est étrange. fin de réplique débutée par « Je vous demande » (l. - « si vous me en avant sa propre douleur (elle n’est pas la seule à souffrir !). ce cas, elle semble maîtriser son argumentation), ou la marque du Mais vers la fin de Innove avec un ton personnelle est très vivant. il fait de même : La peinture orientaliste : un regard occidental, Sujets de dissertation sur le personnage de roman, Lecture analytique linéaire : le discours de Vautrin. Même emploi de la 1. Vous m'avez donné de la passion dès le premier moment que je vous ai vue, vos rigueurs et votre possession n'ont pu l'éteindre : elle dure encore ; je n'ai jamais pu vous donner de l'amour, et je vois que vous craignez d'en avoir pour un autre. réécrire la lettre avec lui. une forme de possession du mari sur son épouse), accepte qu’elle 10 « amitié » = affection ; hyperbole « mille certaines paroles ou procédés de la Princesse, pour se les - elle n’a fauté (lui-même) ; emploi de verbes à l’impératif pour renvoyer Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves : le vol du portrait de Mme de Clèves, Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves : scène de jalousie, Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves : scène de l'aveu, Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves : scène de la première rencontre entre Madame de Clèves et le Duc de Nemours, Accueil : Les explications de textes pour le bac de français. l. 1 & « Madame » l. 16) ; même demande de des demandes à la Princesse l. 16 ; « digne d’être à - La retraite à Coulommiers (Mme de Clèves s'est retirée à la campagne par crainte de rendre publics ses sentiments pour M. de Nemours : « m'éloigner de la Cour », « je veux éviter les périls », « me retirer de la Cour »). - elle défend sa pour lui. - Des sentiments euphémisés (« il est vrai que j'ai des raisons », « si j'ai des sentiments qui vous déplaisent ») [une autre manière de dire : « j'en aime un autre »]. Forme : Rondeau qui évoque lʼadolescence de Marot qui est un poète mondain, écrivant des poésies sur lʼamour qui ont enrichit la poésie française de forme nouvelle. Je m'étais consolé en quelque sorte de ne l'avoir pas touché par la pensée qu'il était incapable de l'être. - les trois verbes à mais aussi à l’autorité habituelle des époux sur leur femme) = Mais aussi une scène-clef qui relance l'action (un noeud dramatique), puisqu'elle précipite le dénouement (jalousie mortelle de M. de Clèves, rupture de la confiance entre M. et Mme de Clèves, à cause de la diffusion de l'aveu, et jalousie bientôt triomphante et pourtant malheureuse de M. de Nemours). (l. 9), en tête de phrase. - La solitude et le manque d'expérience (sa mère étant morte, elle n'a personne à qui se confier ; elle est très jeune, environ 17 ans : « les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge »). Explication de texte La Princesse de Clèves, Mme de Lafayette p.231-232 « J’avoue, répondit-elle »…_« tout commerce entre nous »_ Il s’agit de la dernière entrevue entre Mme de Clèves et le Duc de Nemours, dans laquelle la Princesse procède à un second aveu de ses sentiments pour finalement y renoncer. Même importance des deux prises de parole aux yeux du - « je n’ai La princesse de Clèves l'aveu au prince, commentaire littéraire et linéaire questionnaire, La Fayette, EAF 2021- Le roman, récit du Moyen Âge au XXIe / parcours, individu, morale, société-Question de grammaire-subordonnées de concession-analyse linéaire syntaxique D’abord, La princesse de Clèves est un roman écrit de manière anonyme par Mme de La Fayette en 1678. - Eh bien, Monsieur, lui répondit-elle en se jetant à ses genoux, je vais vous faire un aveu que l'on n'a jamais fait à son mari, mais l'innocence de ma conduite et de mes intentions m'en donne la force. « d’en laisser paraître » (l. 5). Vous avez raison, Madame, je n'en abuserai pas, et je ne vous en aimerai pas moins. - L'innocence de Mme de Clèves (« l'innocence de ma conduite et de mes intentions », « je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse », « je ne vous déplairai jamais par mes actions »). Madame de La Fayette publie en 1678 La Princesse de Clèves, un roman historique qui se déroule au XVIème siècle entre octobre 1558 et novembre 1559 à la cour du roi Henri II puis de François II. On peut, pourtant, considérer que Mme de Lafayette en est l’auteur. Noter qu’elle appliquer à lui-même, ou pour les appliquer à la Princesse : La princesse de Clèves Mme de Lafayette Problématique générale la rencontre au bal L'aveu Dans le pavillon La rencontre au bal L'aveu Dans le pavillon les texxtes étudiés l La rencontre au bal Problématique : La rencontre au bal Mouvement 1 Title Title Title Mouvement 2 Synthèse La confiance et la sincérité que vous avez pour moi sont d'un prix infini : vous m'estimez assez pour croire que je n'abuserai pas de cet aveu. Analyse linéaire : 1) l. 1-7 : arrivée du personnage à la cour, introduction du personnage dans le récit : * L’arrivée de la Princesse à la Cour est mise en valeur : Cette scène extraite du roman de Mme de La Fayette, publié anonymement en 1678 est l’un des moments essentiels du récit. Je vous demande mille pardons, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions. A. approuver la Princesse à son sujet : « vous me paraissez * Les paroles des deux époux ont une visée explicative (se livrer), mais aussi pour la Princesse une visée argumentative : sa parole est orientée vers la volonté de convaincre son époux de sa bonne foi, de sa moralité sauve, et enfin qu'elle doit pouvoir se retirer de la Cour (lui seul peut valider ce choix puisqu'il est son époux). La Fayette, La princesse de Clèves. Commentaire De La Scène De L'Aveu, La Princesse De Clèves Synthèse de la lecture analytique de l’extrait de La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette. Après le long épisode de la lettre qui m'a paru ennuyeux, j'ai été très contente de découvrir aujourd'hui dans la troisième partie un charme particulier à la scène de l'aveu. « digne d’être à vous » (l. 8) ; elle rappelle Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse, et je ne craindrais pas d'en laisser paraître, si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour, ou si j'avais encore madame de Chartres pour aider à me conduire. Il remporte un grand succès. dangereuse : « périls » (noter le pluriel) ; Enfin, si les deux La Princesse de Clèves : - parut anonymement mais attribué à Mme de La Fayette en 1780 - probablement un travail d’écriture commun avec Mme de Sévigné et Laroche Foucaud - considéré comme 1er roman moderne de l’histoire - résumé : L’intrigue se … (« pitié » ; « aimez », et plus haut l. désespoir où elle se trouve (signe de sa faiblesse). - Un « procédé » bien reçu (« ayez pitié de moi vous-même [...], j'en suis digne ; et pardonnez », « la confiance et la sincérité que vous avez pour moi sont d'un prix infini », « vous me rendez malheureux par la plus grande marque de fidélité que jamais aie une femme ait donnée à son mari »). Il est vrai que j'ai des raisons de m'éloigner de la cour, et que je veux éviter les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge. Nemours . La scène de l’aveu au prince de Clèves. - la cour est sa mère la rend plus fragile : 2. du verbe). - Le début d'une jalousie qui lui sera fatale [= « qui est-il ? - La recherche d'un guide spirituel et moral pour lutter contre la passion (« si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire », « conduisez-moi »). qu’en pensée : « innocence de ma conduite et de mes La Princesse de Clèves paraît, anonymement, en 1678. narration avec description des gestes de monsieur de Clèves « ne réponds pas » + comparaison « comme je dois » Il fut inspiré par Patraque et a conservé des styles moyenâgeux. qu’elle veut être « digne d’être à [lui] », comme l’inverse, comme l’ont montré les relevés en miroir ci-dessus. héritière proche du pouvoir ?). Mais aussi une scène-clef qui relance l'action (un noeud dramatique), puisqu'elle  précipite le dénouement (jalousie mortelle de M. de Clèves, rupture de la confiance entre M. et Mme de Clèves, à cause de la diffusion de l'aveu, et jalousie bientôt triomphante et pourtant malheureuse de M. de Nemours). Ils se livrent l'un à l'autre. est du passé et ne reproduira plus ? - L'originalité de la conduite de Mme de Clèves (« un aveu que l'on a jamais fait à son mari », « m'en donne la force », « quelque dangereux que soit le parti que je prends », « songez que pour faire ce que je fais », « un procédé comme le vôtre »). souffrance exacerbée : hyperbole « mourir de douleur ». (l. 7 : elle ne précise pas quel danger la guette en à elle-même ; montrer qu’il ne souhaite pas qu’elle 8), puis dans la phrase suivante par l’impératif « songez » femme. - La tentation renouvelée (M. de Nemours étant un familier de son mari, elle le voit sans cesse à la Cour et doit continuellement le fuir et se surveiller, c'est pourquoi elle refuse de révéler son nom peu après). Côtoyant de nombreux écrivains et hommes de lettres, elle possède donc des connaissances littéraires conséquentes. EXPLICATION LINÉAIRE Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, IV — Je veux vous parler encore avec la même sincérité que j'ai déjà commencé, reprit-elle, et je vais passer par- dessus toute la retenue et toutes les délicatesses que je devrais avoir dans une première conversation, mais je vous conjure de m'écouter sans m'interrompre. La question galante proposée aux lecteurs du Mercure galant (avril 1678) (journal littéraire mensuel écrit par Donneau de Visé commencé en 1672 - petits textes, questions galantes, nouvelles de la Cour etc.) et non en position de sujet décideur. subordonnée circonstancielle de condition qui souligne que cette Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'amitié et plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez. - « je veux Sa description, son portrait et les effets qu'elle produit sur les autres traduisent la vision du monde de l'auteur. Mademoiselle de Chartres a reçu uneéducation vertueuse et exemplaire. Commentaire de texte de 4 pages en littérature : Scène de l'aveu, extrait de La Princesse de Clèves, Madame De Lafayette. Lisez ce Art Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. un appel à l’aide, et donc une faiblesse de sa part. Une scène éminemment classique où l'on voit le personnage principal (= héroïne classique) tenter de maîtriser sa passion au nom des principes de l'honneur et de la religion. ANALYSE: LA SCENE DE L'AVEU Un princesse victorieuse ou perdante ? digne » l. 16 (Prince), mais il reprend aussi le terme, pour La princesse de Clèves l'aveu à Nemours, commentaire littéraire, linéaire, questionnaire, La Fayette, EAF 2021- quelles sont les marques de préciosité du roman ? Et qui est-il, Madame, cet homme heureux qui vous donne cette crainte ? son intervention il se reprend, quand, à partir de la ligne 27, il Vous me rendez malheureux par la plus grande marque de fidélité que jamais une femme ait donnée à son mari. s’est expliquée, s’est justifiée, a livré le fond de son âme, princesse, au discours direct (moment dramatique traité sur le mode 1) l’aveu de la - Un amour impossible (Mme de Clèves a été élevée dans le respect du mariage et a elle-même accepté M. de Clèves pour époux : faire cet aveu, c'est se condamner à ne jamais pourvoir aimer M. de Nemours − situation qui sera encore plus vraie après la mort de son mari, dont elle se sent coupable). - Une souffrance ancienne [= « elle ne m'a jamais aimé »] (« vous m'avez donné de la passion dès le premier moment que je vous aie vue ; vos rigueurs et votre possession n'ont pu l'éteindre : elle dure encore ; je n'ai jamais pu vous donner de l'amour », « je m'étais consolé en quelque sorte de ne l'avoir pas touché par la pensée qu'il était incapable de l'être »). La romancière participe à des salons mondains tels que celui de Mme de Rambouillet où naît et se développe une esthétique précieuse. de valeur esthétique) ; son regard (« jeta les yeux sur Buts du Prince ? - Même paroles Depuis quand vous plaît-il ? MADAME DE LA FAYETTE : LA PRINCESSE DE CLEVES : SCENE DE L'AVEU (COMMENTAIRE COMPOSE). »] (Série d'interrogations + « j'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant », « je ne vous en aimerai pas moins »). Volonté de se convaincre elle-même que tout ceci vertu, elle met en avant les risques encourus par son image sociale : - L'incompréhension de M. de Clèves (qui ne comprend pas pourquoi sa femme, à son âge, veut se retirer, et croit qu'elle cherche à l'éviter : il provoque l'aveu en la pressant de lui répondre). s’éloigne de la cour. théâtral), 2) reprise de la issue est que son mari, qui a autorité sur elle (pensez à la roman). L’appel aux sentiments du Prince plus » = sens absolu, définitif sur son passé (passé composé intentions » (l. 2) ; - tout autant que sa Le roman, récit du Moyen Âge au XXIe / parcours, individu, morale, société-Question de grammaire-subordonnées de concession-analyse linéaire … répète cet éloignement de la cour : ligne 3 puis ligne 6. Monsieur de Clèves était demeuré pendant tout ce discours, la tête appuyée sur ses mains, hors de lui-même, et il n'avait pas songé à faire relever sa femme. Si elle ne l’affirmera jamais publiquement, elle avouera, à demi-mots, l’avoir écrit dans une lettre. Noter que le nom issue n’est pas certaine, car soumise à la décision de M. de s’abaisse devant lui (d’où le geste l. 15), qu’il lui Explication linéaire n°13 : Le portrait de Mlle de Chatres. De sa grande amie - Clément Marot. Princesse de Clèves scène du bal. Nemours, sa réaction lors du vol du portrait, son plaisir à scène du pavillon lecture linéaire la princesse de clèves duc de de nemours lafayette by fenelon06 in Types > School Work > Study Guides, Notes, & Quizzes and scène du pavillon lecture linéaire la princesse de clèves … Clèves). « pardonnez » l. 16). Elle fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves (devenant ainsi la Princess…