Cela permet de concentrer les feux sur les points les plus menacés. Un semblant de front est reconstitué. L’eau, les vivres et l’artillerie sont en quantité insuffisante. À notre époque, elles ont replacé l’humain au centre de cette histoire et ont mis l'accent sur l'histoire des représentations à travers la culture de guerre (corps et état d'esprit des soldats de Verdun passés du statut de héros à celui de victime, vision de la bataille à l'arrière et chez les civils, survivance de la bataille dans la culture nationale)[5]. Le nouveau credo des forces anglo-françaises est celui du général Foch : « L'artillerie « conquiert » le terrain, l'infanterie [l']« occupe »[11]. Quant à l'Allemagne, pays essentiellement industrialisé, son économie repose en grande partie sur l'importation de matières premières en provenance de Lorraine et de Russie et sur l'exportation de produits manufacturés vers cette dernière. Le site Libra Memoria est le site officiel de publication des avis de décès des titres suivants : Remerciements, avis de souvenir, hommages publiés le 21/02/2021, Remerciements, avis de souvenir, hommages publiés le 12/02/2021, Remerciements, avis de souvenir, hommages publiés le 09/02/2021, Remerciements, avis de souvenir, hommages publiés le 02/02/2021, Remerciements, avis de souvenir, hommages publiés le 25/01/2021. Citons encore, parmi les autres participants allemands à la bataille, le chef de la SA, Ernst Röhm, et son adjoint, Rudolf Hess. Autre conséquence notable, nombre de soldats morts à Verdun n’ont pas même vu un seul soldat allemand. Toutefois, il faut encore « nettoyer » la place. « M. Poincaré prononça un beau discours rappelant le rôle joué par Verdun dans la lutte générale et la préparation de l'offensive d'ensemble. Pour la nation tout entière, Verdun devient le symbole du courage et de l'abnégation. La « vaste bande brune » décrite par James McConnell a disparu sous une forêt de conifères dans les années 1920. La symbolique guerrière de Verdun a depuis évolué. Tous ces préparatifs ne peuvent échapper à l’attention des défenseurs de Verdun qui ne manquent pas de rapporter le renseignement aux plus hautes instances militaires. »[47]. Le site de Verdun est finalement un choix stratégique raisonné pour de multiples raisons[16] : Des travaux historiques récents, notamment ceux de l'historien allemand Holger Afflerbach, mettent en doute la version de Falkenhayn qui prétendait vouloir « saigner à blanc » l'armée française. Sur les 95 divisions de l'armée française, 70 y ont participé. Enfin, il est clair que les Allemands mettent en œuvre leur plan d'attaque plus rapidement que les Français. Pour la première fois depuis le début de la guerre, l'aviation intervient de manière véritablement organisée avec la création de la première grande unité de chasse, chargée de dégager le ciel des engins ennemis, et de renseigner le commandement sur les positions et les mouvements de l'adversaire : « Je suis aveugle, dégagez le ciel et éclairez-moi », leur dira-t-il. )[N 6] ; 2 millions par les Allemands pour le seul 21 février 1916. De nombreuses bases de données et outils, dont la commémoration du premier conflit mondial a accéléré le développement, permettent d’accéder à ces mémoriaux. Alors que le réseau n'est pas dimensionné pour absorber un tel trafic, aucun accident n'est à déplorer. Le gardien est là pour donner toutes les explications nécessaires et renseigner également sur les autres sites de Verdun. C’est le début de l’opération baptisée Gericht (mot allemand qui signifie tribunal, jugement et, assez fréquemment, lieu d'exécution. Un règlement draconien régit l’utilisation de cette route. « Les assauts furieux des armées du Kronprinz ont partout été brisés. En mars 1916, excédé par celui qu'il juge plus agir en avocat qu'en chef, et conscient que l'armée française s'use plus vite que l'armée allemande tant que les Russes et les Britanniques restent l'arme au pied, Pétain lui répond, que si la mesure s'avère nécessaire, il n'hésitera pas à envisager d'abandonner Verdun. Mais depuis la destruction des fortifications de Liège, Namur et Maubeuge par les obusiers allemands, le commandement français ne croit plus aux places fortes, vouées à la perte de leur armement et la capture de leurs garnisons en raison des progrès de l'artillerie. Le bombardement est perçu jusque dans les Vosges, à 150 km[33]. Cette affiche reprend le slogan « On les aura ! Un groupement autonome est créé et directement placé sous ses ordres. Monument du Mois - Novembre 2010. Avec l'enlisement du conflit, la victoire ne repose désormais plus uniquement sur le jeu des forces militaires : elle dépend aussi désormais des capacités de l'industrie nationale, de la disponibilité du crédit, de la liberté du commerce, de l'état de l'opinion publique et de l'unité politique du pays. Au déclenchement des hostilités, les puissances centrales se trouvent donc encerclées à l'ouest par les forces anglo-françaises et à l'est par les troupes russes. À la suite de la contre-attaque française, les deux belligérants tentent réciproquement de déborder le flanc de leur adversaire par le nord : c'est la course à la mer. Le roulage se fait pare-chocs contre pare-chocs, de jour comme de nuit. Base de données des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale. Pour ménager ses troupes, il impose le « tourniquet » ou « noria »[39]. Dans le même temps, les sapeurs construisent une nouvelle voie de chemin de fer, à voie normale cette fois, pour desservir Verdun : la ligne 6 bis. ci-contre) – 224. Héraultais morts à Verdun. De plus, il craint les effets pervers d'un engagement trop profond en Russie : les distances séparant le front de l'état-major et la déficience des moyens de communication en Russie pourraient entraîner les troupes allemandes dans une situation identique à celle de la Grande Armée napoléonienne un siècle plus tôt. Vingt-deux ans avant de diriger la 6e armée allemande à Stalingrad, Friedrich Paulus était en 1916 Oberleutnant au 2e régiment de chasseurs prussiens et il a participé à la bataille de Fleury au mois de juin. Après la bataille, 40% des morts français ne pourront être restitués à leur famille faute de … Le général Nivelle reçut ensuite la plaque de grand officier de la Légion d'honneur. Dans les conditions de la guerre moderne, le simple jeu des intérêts individuels ne peut permettre de surmonter rapidement l'état de crise dans lequel l'ensemble de la société est plongé. En 1945, ses troupes arrêteront, en Allemagne occupée, l'ancien Kronprinz, Guillaume de Prusse, qui avait commandé ses troupes à Verdun. Les Allemands partent à l'assaut après une préparation d'artillerie de trois jours visant le fort de Souville. Le site verdun-meuse.fr a pour vocation de présenter l'ensemble des initiatives mémorielles liées à la Grande Guerre, à Verdun, en Meuse, en France et dans le reste du monde. Néanmoins, à la suite de la signature du pacte de Londres, le 26 avril 1915, les Alliés parviennent à faire quitter la Triplice (contraction du terme « Triple Alliance ») à l'Italie. C'est donc sur le front occidental que l'armée allemande devra prendre l'initiative. Contexte militaire au début de l'année 1916, Contexte socio-économique au début de l'année 1916, L’apocalypse sur la rive droite de la Meuse, Les combats se livrent sur les deux rives de la Meuse, « L'artillerie « conquiert » le terrain, l'infanterie [l']« occupe », « les forces de la France seront saignées à mort… que nous atteignions notre objectif ou non », « chaque fois que je demande des renforts d’artillerie, le GQG répond en me retirant deux batteries ! Sur le reste du secteur, les défenses sont broyées, disloquées, écrasées. Les Empires centraux, encerclés par les pays de l'Entente, sont soumis à d'importantes pressions économiques. Cette victoire défensive est considérée par les combattants comme la victoire de toute l'armée française, dont la plus grande partie du contingent a participé aux combats. Finalement, le commandant Raynal, chef de la place, capitule le 7 juin car les réserves d'eau à l'intérieur du fort sont tombées à zéro[45]. Il informe Pétain dès le 19 avril 1916 qu'il le remplacera à la fin du mois. Ce sont à chaque fois des boucheries pour les deux camps. Des carrières sont ouvertes dans le calcaire avoisinant. Un conflit que tous croyaient ne devoir durer que quelques semaines s'annonce plus long que prévu[6]. Le fort de Souville (aujourd'hui totalement en ruine), l'ouvrage de Thiaumont (totalement rayé du paysage), l'ouvrage de Froideterre (qui a bien résisté, bien que les différents organes du fort ne soient pas reliés par des souterrains) permirent à l'armée française de s'accrocher sur la dernière position haute dominant la ville de Verdun. La résistance des combattants français à Verdun est relatée dans le monde entier. En moyenne, on peut compter un obusier rapide de 210 mm tous les 150 m. Ils déploient 13 obusiers Krupp de 420 mm, 17 obusiers Škoda[N 3] de 305 mm, 2 pièces de marine de 380 mm et les munitions en conséquence, environ 2 500 000 obus. - "transcription de fiches de Poilus [morts à Verdun] originaires de la commune de xxx" - "transcription de fiches de Poilus [morts à Verdun] du 212e régiment d'infanterie" etc. Le Kronprinz supplie Falkenhayn d’attaquer la rive gauche pour faire taire les canons français. Des milliers de tonnes de pierres sont jetées sous les roues des camions qui montent et descendent du front. Engagé volontaire à 18 ans en 1917, il participa comme chef de section d'une compagnie aux combats dans la région de Verdun (Saint-Mihiel, Les Éparges, fort de Bois-Bourru, côte de l’Oie, Cumières-le-Mort-Homme) et fut cité à l’ordre de la brigade. Elle est intensément exploitée à partir du matériel roulant d'origine (celui du « Petit Meusien ») mais comme cela ne suffit pas, l'armée utilise aussi des locomotives, voitures et wagons en provenance de toute la France. 01/11/2010 Monument du Mois - Novembre 2010 - Monument aux enfants de Verdun morts pour la France. Une mitrailleuse suffit à bloquer une colonne ou la tête d’un régiment. Puis ils attaquent sur la rive droite autour du fort de Vaux, de la côte du Poivre, etc. L'objectif est de prendre Paris à l'intérieur d'un délai de sept semaines pour ensuite développer un effort complet contre les armées russes, plus longues à mobiliser. La violence des combats se justifie notamment par la très faible étendue du champ de bataille (quelques km2) où des centaines de milliers d’hommes se confrontent jour et nuit dans des conditions apocalyptiques. De plus, du 4 juin au 20 septembre, l'armée russe est engagée dans l'offensive Broussilov, la plus grande offensive sur le front de l'Est de l'armée tsariste de toute la guerre : elle contraint l'état-major allemand à retirer des divisions sur le front de l'Ouest pour les envoyer à l'Est, ce qui contribue à alléger la pression allemande sur Verdun. Le maréchal de France, commandant les armées de l'Est. Diplôme décerné au lieutenant Brébant du 48e RI. Cette base est contributive, elle regroupe des photos de plaques commémoratives et de monuments aux morts sur lesquels peuvent apparaître les noms de vos ancêtres. Forts de leurs succès offensifs en Russie, les généraux allemands se questionnent sur la marche à donner aux opérations pour l'année 1916. Le 13 juillet, la Grande Retraite se poursuit alors que le commandement allemand est réunifié sous les ordres de Falkenhayn. Il faut percer, reprendre la guerre de mouvements et en finir. La présente nomination comporte l'attribution de la CROIX DE GUERRE avec PALME. Localisation : Rue de Verdun, à côté de l'église Conflits commémorés : 1914-1918, 1939-1945, Indochine-Corée, Afrique du Nord Date d'inauguration : Juin 1924.L'inauguration du monument aux morts de Marquise a été une des rares dans le Pas-de-Calais a donné lieu à des incidents (voir articles de … Les combats se livrent couloir par couloir. Les Allemands rassemblent face à Verdun quelque 1 225 pièces d’artillerie de tous calibres dont 542 obusiers lourds. C'est seulement l'échec allemand et les lourdes pertes qui auraient conduit von Falkenhayn à imaginer de justifier son plan par un objectif d'attrition de l'armée française. Un mémorial juif y a été ajouté en 1938, un mémorial aux soldats musulmans en 1971. Peu à peu, l'État prendra donc en charge lui-même le développement de la production et de la distribution des biens ; l'interventionnisme économique atteindra des sommets nouveaux, se rapprochant d'un « communisme de guerre ». Liste des morts pour la France de la guerre 14/18 Le secrétariat Général pour l'Administration propose à travers son site " Mémoire des hommes " de chercher un nom parmi les victimes de la grande guerre. La stratégie adoptée est celle des luttes d'usure pour presser les nations ennemies vers la paix et de la guerre sous-marine à outrance afin de contrebalancer les effets du blocus. Von Falkenhayn reste sceptique quant à l'opportunité de poursuivre l'offensive sur le front oriental. Les exigences de Pétain pour préserver d'une trop grande usure les divisions françaises engagées à Verdun contrecarrent le projet de Joffre de mise en réserve des unités les plus fraiches en vue d'une grande offensive dans la Somme. Côté français, outre le maréchal Pétain lui-même, on relève parmi les noms des vétérans français, celui de son futur protégé, puis adversaire, Charles de Gaulle alors âgé de 26 ans. Le sol, labouré, devient contraignant, instable, dangereux. Ces changements apportés à cette partie du front font remonter le moral de la troupe qui sent en Pétain un véritable chef qui la soutient dans l’effort et la souffrance[réf. En ces lieux, tant du côté français qu'allemand, ces hommes ont fait preuve tout à la fois de courage, de désespoir, de sacrifice et d’abnégation. Les ressources des territoires occupés sont employées afin d'alimenter l'effort de guerre allemand. Partons à la découverte du Mexique -Où la mort se célèbre- de ses habitants et de leurs coutumes mais aussi de l'histoire de Verdun où les commémorations sont empreintes de solennité. Vous trouverez ci-dessous la liste des derniers avis de décès publiés dans la commune de Verdun, ainsi que les avis de messe, les remerciements, les avis souvenir et les hommages. Les deux files font office de rouleau compresseur et dament les pierres. Joffre reste sourd à ces renseignements. Derrière le feu roulant, le 7e corps rhénan, le 18e hessois et le 3e brandebourgeois avancent lentement. Alors que ces offensives font entre 310 000 et 350 000 morts dans les rangs français[7], elles n'arrivent pas à ralentir le déplacement des troupes allemandes vers l'est. Parcourez-la par communes. Les Allemands sont tout près de Verdun dont ils peuvent apercevoir les spires de la cathédrale. Sur la partie centrale, longue de 15 kilomètres, les Allemands ont installé quarante batteries de 800 canons qui pilonnent les tranchées françaises, sur un front d'environ 30 kilomètres, jusqu'à 16 heures[32]. Pour le commandement français, dirigé par le général Joffre, la guerre de mouvement reste d’actualité. « M. De Gaulle, Charles André, Joseph, Capitaine commandant la 10° Compagnie du 33° Régiment d’Infanterie, a été nommé dans l'ordre de la Légion d'Honneur au grade de chevalier. Ce cimetière regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats qui se déroulèrent dans la région de Verdun de 1914 à 1918, et principalement ceux de la bataille de Verdun. L’infanterie prend pied sur le fort le 22 mai, mais en est chassée le 24. Il est économe des efforts de ses hommes et veille à adoucir au maximum la dureté des épreuves pour ses troupes. Auteur du texte Le lundi 21 février 1916 à 4 heures du matin, un obus de 380 mm explose dans la cour du palais épiscopal de Verdun. C'est également à Verdun que combat un jeune capitaine plein d'avenir : Charles de Gaulle, qui est blessé et fait prisonnier à Douaumont, en mars 1916. La théorie du blitzkrieg (guerre éclair) triomphe sur la guerre de positions surestimée par les théoriciens français à la suite de la victoire de 1918. Sur les vingt divisions affectées à l'opération, dix sont prévues pour la bataille proprement dite, les dix autres étant réservées pour une éventuelle bataille décisive sur un autre secteur dégarni en conséquence. Ils mettent les moyens pour emporter la décision qui tarde depuis si longtemps. La guerre de mouvement est terminée. Parallèlement, de juillet à novembre, les armées britannique et française sont engagées dans la bataille de la Somme, encore plus sanglante. Tout véhicule en panne est poussé au fossé. Elle s'est figée sur la figure symbolique du « soldat de Verdun » et adossée à une sainte hiérarchie (héroïsme, sacrifice et patriotisme du soldat, gloire de l'armée française tout entière, depuis les soldats jusqu'au génie des chefs, écorné cependant par les mémoires des officiers de tranchées) dont la bataille forme le sommet « incomparable »[57]. La stratégie adoptée par le haut-commandement allemand, afin de lui éviter de combattre sur deux fronts simultanément, préconise une offensive massive en France. Le 2 novembre, le fort de Vaux est évacué par les Allemands. Quand l'offensive s'arrête le 19 septembre, les forces allemandes occupent Varsovie, Novogeorgievsk, Brest-Litovsk et Vilnius, mais elles n'ont jamais été capables d'encercler les troupes russes, qui se dérobaient toujours vers l'arrière. La seule voie de ravitaillement possible consiste en une voie ferrée sinueuse doublée d’une route départementale. En février 1915, une première offensive en Prusse-Orientale, menée par le maréchal von Hindenburg obtient des succès limités. Bernard Serrigny, le chef de cabinet de Pétain, raconte dans ses mémoires, que lorsque le télégramme de nomination du GQG arrive à Noailles, Pétain est absent sans avertir personne. S'ensuit la bataille de la Marne, où les forces anglo-françaises repoussent les armées allemandes le long de l'Aisne. De fait, les combattants étaient souvent fauchés par les obus adverses, avant d’avoir rencontré l’ennemi. À 16 heures, le même jour, 60 000 soldats allemands passent à l’attaque sur un front de six kilomètres au bois des Caures, croyant s'attaquer à des troupes à l'agonie, totalement désorganisées mais ils se heurtent à une résistance inattendue[34]. Les combattants français, dans un piteux état, résistent avec acharnement et parviennent à ralentir ou à bloquer l’avance des troupes allemandes. Gouverneur de Paris en 1942, le général Carl-Heinrich von Stülpnagel commandait un bataillon à Verdun. Liste des soldats Parisiens Cette liste a été dressée à partir des noms des morts parisiens domiciliés à Paris tels qu’ils ont été inscrits sur les livres d’or des mairies d’arrondissement. La France et le Royaume-Uni, grâce au crédit octroyé par les financiers américains et au contrôle des mers, ne sont pas confrontés aux problèmes d'approvisionnement que connaissent l'Empire russe et les puissances centrales. SGA - Secrétariat général pour l'administration La saisie d'un nom est obligatoire Mais les 70 000 Allemands doivent attendre, l’arme à la bretelle, que le gaz se dissipe pour attaquer. Pour des raisons de stratégie et de fierté nationale, l'armée française ne peut reculer et devrait donc s'accrocher à défendre tout objectif sous le feu allemand. De même, les garnisons occupant les forts sont bien souvent réduites à quelques dizaines de combattants, voire moins. Durant les premiers mois du conflit, l'activité économique a presque cessé complètement : la mobilisation a retiré un très grand nombre d'hommes des usines et des champs, le commerce est paralysé parce que l'armée a réquisitionné les principales voies de communication et le matériel roulant. [31]) par les Allemands et d'une bataille qui va durer dix mois et faire plus de 300 000 morts et 700 000 victimes. Cette « bataille dans la bataille » va durer jusqu’au 15 mars. Jeton de la Bataille de Verdun frappé en 1916. Le Centre mondial de la paix inauguré à Verdun en 1994 se veut un lieu de promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. 26.000.000 d’obus tirés par les artilleries soit 6 obus au m2, des milliers de corps déchiquetés, environ 300.000 soldats français et allemands portés disparus. Les Allemands sont arrêtés à quatre kilomètres de leurs positions de départ, avance très faible eu égard aux moyens qu'ils ont engagés[réf. La décision est donc prise de profiter de la position du front, lequel est presque totalement en territoire ennemi, pour y conserver une position généralement défensive. Cette artère vitale pour le front de Verdun est appelée « La Voie sacrée » terme grandiloquent, par Maurice Barrès. Les Allemands attaquent autour du Mort-Homme, du côté de la rive gauche, du bois des Bourrus, du bois de Cumière et du bois des Corbeaux. Ce ralentissement de la progression allemande permet au haut-commandement français de se réorganiser et de placer la 6e armée, nouvellement créée, sur l'aile droite du front, aux environs de Paris. Il parait néanmoins à 9 h devant l'état-major à Souilly et réorganise la défense en traçant lui-même les limites de cinq secteurs, disposant chacun d'une bonne voie d'accès. Falkenhayn reprend l’offensive sur la rive droite de la Meuse. Au cours de ces 10 jours, le secteur est transformé en désert. C'est dans cet esprit que sont forgées les légendes patriotiques telles que la tranchée des baïonnettes et le « Debout les morts ! ». Le 24 février 1916, à la suite des recommandations du général de Castelnau, Joffre décide de l'envoi à Verdun de la IIe armée, qui avait été placée en réserve stratégique, et dont le général Pétain, en poste à Noailles, était le commandant depuis le 21 juin 1915[36]. Le général averti par son ordonnance de son affectation, la rejoint aussitôt, il trouve le front stabilisé par le général de Castelnau[37]. D'après la version que Falkenhayn donne de son plan dans ses Mémoires après la guerre[15], le but est d'engager une bataille au ratio de pertes favorable à l'armée allemande, et donc de décourager la France pour obtenir l'arrêt des combats. Ce dernier est écrasé par les obus de très gros calibre car il est le dernier arrêt avant la descente sur la ville de Verdun. Sa compagnie est mise à mal au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. La recherche transversale est réalisée à partir du nom et au besoin de critères supplémentaires. Joffre fait appeler en urgence le général de Castelnau à qui il donne les pleins pouvoirs afin d'éviter la rupture des lignes françaises et une éventuelle retraite des troupes en catastrophe. La Fondation du patrimoine et le conseil général de la Meuse veulent faire du champ de bataille de Verdun, à la veille des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, une « forêt d'exception », projet de l'Office national des forêts visant à mieux faire connaître et valoriser le patrimoine forestier français[64]. Courage… on les aura ! Bien que le général Herr, commandant de la région, avertisse son supérieur qu'il n'est pas en mesure de défendre le secteur, Joffre le laisse dégarni pour préparer l'offensive de la Somme, laissant moins de 600 pièces d'artillerie (contre 1 225 allemandes[23]) et des unités à faible valeur combattante, ce qui devrait permettre aux Allemands de prendre l'avantage en première partie de bataille[24]. Le général Pétain fait paraître cette phrase historique le 10 avril 1916, en pleine bataille de Verdun, en conclusion d’un ordre du jour destiné à encourager les combattants. Puis, le 24 octobre, trois divisions françaises passent à l’attaque sur un front de sept kilomètres. La bataille de 1916 a fait plus de 700.000 victimes : 306.000 tués et disparus (dont 163.000 Français et 143.000 Allemands), environ 406.000 blessés (dont 216.000 Français et 190.000 Allemands). Malgré ces succès, l’offensive générale allemande sur les deux rives de la Meuse est arrêtée par les Français.